HEAVY WHISPER ON THE FIELD
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 (WOODY) ♦ all we know is distance.

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Paisley Woody

Paisley Woody


COPYRIGHT : ♦ grumpy grumpet.
MOOD THEME : ♦ devilish.
GOLD COCOON : ♦ four seasons manor.
DAMN JOB : ♦ étudiante.

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MessageSujet: (WOODY) ♦ all we know is distance.   (WOODY) ♦ all we know is distance. EmptyMar 4 Aoû - 23:27

(WOODY) ♦ all we know is distance. Biarus10 (WOODY) ♦ all we know is distance. Moonri10 (WOODY) ♦ all we know is distance. Isabel11
GRAYSON, REECE & PAISLEY WOODY.
credits ♦ biarustiguel - moonriver - isabelle.
« Can we work it out? Can we be a family?
I promise I'll be better, Daddy please don't leave. »


    « Mais bordel. Lâches-moi un peu, Reed. »

    Elle referma brutalement son bouquin, sauta de son lit et quitta la chambre, excédée. Sa réaction était certainement un peu trop excessive. Et Reed resta parfaitement abasourdi devant le comportement de sa petite amie. Seulement, il se contenta de la laisser partir sans essayer de la rattraper, tentative qui risquerait d'envenimer encore plus les choses. Vexé et légèrement remonté contre sa belle, il jugea bon de la laisser aller se calmer toute seule, si après tout c'était ça qu'elle voulait, restée seule.
    Paisley traversa le couloir, toujours son livre dans une main, et l'autre point serré. Bien sûr, elle avait des remords sur ce qu'il venait de se passer. Sur la manière dont elle avait envoyé balader Reed alors qu'il souhaitait juste un baiser de sa petite amie. Mais ces temps-ci, 'Ley était légèrement sur les nerfs. Elle était capable de s'enflammer pour un rien, et était devenue plus susceptible que jamais. Et comme vous avez put le constater dans cette malheureuse scène, elle ne prennait pas de gants lorsqu'il s'agissait de dire à quelqu'un qu'il l'agaçait.

    Fermement décidée à continuer sa lecture, elle dévala les escaliers, traversa différentes pièces du manoir pour enfin terminer sa course sur une terrasse où elle pensait être tranquille une bonne fois pour toute. La terrasse était aménagée d'une table en fer forgée et de ses quatre chaises assorties, Paisley tira un siège, s'installa et ouvrit son bouquin à la page où elle s'était arrêtée quelques instants plus tôt. Elle prit une longue inspiration afin de calmer ses nerfs et de retrouver une parfaite concentration. Seulement, à ce même moment, un homme fit irruption sur la terrasse. D'un pas oscillant, il semblait hésiter entre la rejoindre ou filer se cacher à l'intérieur. Paisley le fixait timidement. Il sourit, mal alaise, puis fit finalement un pas en arrière.
    « Papa... » murmura Paisley. « Tu... ça va ? » Encore une fois, il comptait certainement se défiler, mais elle ne le laisserait pas filer comme ça.
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Grayson Woody
GRAYlet the traffic policemen wear black cotton gloves
Grayson Woody


COPYRIGHT : (C) Woody Pepper (AKA Happy Meal)
MOOD THEME : Hungry.
GOLD COCOON : //
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MessageSujet: Re: (WOODY) ♦ all we know is distance.   (WOODY) ♦ all we know is distance. EmptyMer 5 Aoû - 9:41

Les premiers rayons du soleil remplacèrent le bruit strident de son réveille-matin. Qu’il était bon, qu’il fût doux, de se réveiller d’une telle façon. Grayson n’avait pas directement enfilé sa tenue de sport. Il était descendu aux cuisines pour demander qu’un plateau lui soit servit d’ici une trentaine de minutes dans sa chambre. Il laisserait la porte ouverte. Puis, il était remonté pour se changer. Quelques minutes plus tard, il s’assurait que ses enfants étaient toujours dans leur chambre pour finalement partir à la conquête d’une ivresse ‘adrénalique’. Courir dans le brouillard matinal coûta beaucoup à Gray qui aimait la fraîcheur du matin sans pour autant subir le froid humide de l’épaisse couche de coton blanc. Il n’avait pas attendu d’être arrivé au point précis qu’il avait désigné comme départ de sa course, la veille : son corps s’élança de lui-même une fois arrivé sur l’une des terrasses.

Il repensait, comme à chaque fois, à sa vie avant le décès de Janice. Qu’il était bon de partir courir après avoir observé quelques minutes les formes voluptueuses de la jeune femme encore blottie dans les douceurs du sommeil. Qu’il était bon de revenir, joyeusement épuisé de sa course, dans le cocon familial qui s’éveillait et embaumait l’air de l’odeur significative du café. Cette branche de la famille Woody ne buvaient presque jamais de thé. Seulement lors des repas interminables de la noble famille. Puis, il allait au travail en sachant que le dure journée qu’il s’apprêtait à vivre serait balayée d’un revers de main en voyant ses enfants jouer dans le jardin et sa femme lire un nouveau livre dans son transat de bambou, en plein milieu de la pelouse soignée. Depuis combien de temps n’avait-il pas vu réellement ses enfants jouer de la sorte ? Avec la naïveté significative des enfants, auprès de la rassurante présence d’une figure autoritaire qui se faisait appeler père ou mère ? La question ne se posait plus. Depuis l’enterrement de Janice.

Pas la mort de Janice. Son enterrement. Il possédait encore de brefs souvenirs de cette période creuse qui avait durée cinq jours. Entre les préparatifs funéraires, il s’était occupé de Reece et Paisley avec la même vigueur, la même tendresse, que le Grayson heureux de posséder une si belle famille. Il écoutait leurs pleurs, les comprenait. Il ne pleurait pas alors. Il se contentait de mettre ses bras à disposition de Paisley lorsque la douleur lui devenait atroce. Il mettait à disposition sa présence pour Reece qui n’avait de cesse de parler à Grayson. Comme s’il devinait le futur comportement de celui-ci et que, dans un désespoir encore incompréhensible, il essayait de ramener à la nage de le futur débris que deviendrait son père. Mise en terre, Janice emportait avec elle la douceur que Grayson avait confectionnée autour du peu de famille qu’il lui restait. Mise en terre, elle emportait avec elle l’âme et la conscience de Grayson qui devint froid, distant, lors de sa période de deuil…

En arrivant dans sa chambre, le silence du sommeil régnait encore. Son plateau repas était bel et bien là mais sa tiédeur prouvait à Grayson qu’il avait passé plus de temps qu’il n’avait prédit dehors, à courir. Il ne savait pas combien de tour du petit parc il avait fait. A en juger de son état haletant et la sueur qui dégoulinait de partout, il se dit qu’il avait courut comme un fuyard qui courait pour atteindre une liberté dont il avait le sentiment mais pas la conviction. Il se doucha puis passa sur lui les vêtements que l’une des filles au pair de la maison avait disposé sur son lit, déjà tiré à quatre épingles. S’il n’avait pas été aussi amorphe, il aurait jugé de mauvais goût l’association de vêtements qu’elle avait faite pour lui. Une trentaine de minutes était passée. Si ce n’était plus. Il se pencha sous son lit, tira de là une mallette à code électronique et prit de ses entrailles un dossier papier qu’il s’était juré de terminer aujourd’hui. Il attrapa le croissant qui était posé près de son café froid puis se dirigea de nouveau vers les cuisines, un sourire désolé aux lèvres pour demander poliment une nouvelle tasse de café. Le sien avait refroidi. Il n’était pas arrivé à temps pour dévorer toutes les délicieuses choses que lui avait concoctées Greta, la dernière cuisinière en date dont Grayson se souvenait. Elle avait commencé ici lorsqu’il avait dix-huit ans. Elle en avait peut-être le double à l’époque. Aujourd’hui, elle devait avoir les cheveux grisonnants. Le soleil avait dissipé le brouillard et une douce chaleur matinale, inhabituelle en Angleterre, le poussa à se réfugier sur les terrasses pour travailler. Dossier et mug de café en main, il avait passé avec légèreté la grande baie vitrée du Manoir des Quatre Saisons.

Surprit. Ce fut la première chose qui lui passa par la tête lorsqu’il aperçut sa fille, un livre en main, tentant désespérément de se replonger dans son roman. Un souvenir emplit de douleur l’envahit mais il ne fit rien paraître : elle ressemblait de plus en plus à sa mère. Il lui adressa un sourire poli lorsqu’elle le héla et, alors qu’il s’apprêtait à faire marche arrière, elle engagea une conversation qu’il ne put réduire à néant en faisant comme s’il n’avait rien entendu : il avait stoppé sa marche dés que sa douce voix était parvenue jusqu’à ses oreilles.
« Ca va ? » Avait-elle pudiquement demandé. Il ferma les yeux, soupira et puis fit de nouveau volte-face. Il prit malhabilement place aux côtés de Paisley. Du moins, en face d’elle, sur l’une des tables de jardin disposées sur la terrasse.

« Bien, merci. » Il disposa son dossier face à lui, ainsi que la tasse de café et ouvrit la chemisette en kraft. Il se sentit mal à l’aise. Il avait oublié de lui retourner la question. Tardivement, d’une voix plus neutre que jamais, il lui demanda : « Et toi ? » Il n’avait pas détaché une seule seconde son regard de sn dossier, qu’il commençait à parcourir. Il doutait que Paisley le laisse en paix pour travailler. Un soir, alors qu’ils étaient encore à Londres et que Grayson avait prétexté un dossier en cours pour éviter une énième tentative de repas ‘familial’, elle avait jeté son assiette de pâtes contre l’un des meubles préféré de Janice en lui hurlant à la figure, les larmes aux yeux ‘De toutes façons, tu ne t’intéresse qu’à ton boulot merdique !’. Sa voix résonnait encore avec colère et désespoir dans la tête de ce pauvre Grayson, qui s’était sentit mal vis-à-vis de ses enfants pour la première fois depuis la mort de Janice Woody.
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Reece Woody
▬ I am a complex guy, Sweetheart.
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MessageSujet: Re: (WOODY) ♦ all we know is distance.   (WOODY) ♦ all we know is distance. EmptyJeu 6 Aoû - 21:25




    Décidément, il n'y avait foutrement rien à faire dans cette baraque, du moins c'était l'avis de Reece Woody, qui tournait en rond dans sa chambre depuis une vingtaine de minutes. Il n'était pas très lecture, alors descendre à la bibliothèque pour bouquiner ne l'enchantait pas des masses, lui il était plutôt du genre à attendre que le bouquin soit adapté en film.
    Détestant ne rien faire, il hésita entre se recoucher ou aller se planter devant l'immense écran plasma du salon, qui avec un peu de chance ne serait pas squatter par ces tarés de Franklin. Reece opta pour la deuxième option. Après tout, le notaire pouvait dire ce qu'il voulait, les Woody étaient chez eux au Four Season, et il était bien décider à le faire comprendre à cette bande d'incrustes américains en se sacrifiant courageusement devant les feux de l'amour. un héros j'vous dis ! xD

    C'est donc dans l'idée de lézarder devant la télévision que Reece quitta sa chambre, habillé d'un simple T-shirt et de son jeans délavé et troué favori. Il n'avait pas pris la peine de se coiffer ou de soigner d'avantage son apparence, car tout d'abord il était loin d'être du matin, donc lui demander de ressembler à quelque chose à cette heure était pour lui plus que insurmontable, mais surtout il n'en avait que faire de la bienséance. Si son look à l'arrachée suscitait un quelconque dérangement chez autrui, il n 'en était que plus ravi, déranger étant une seconde nature chez lui.
    D'ailleurs sa seconde nature se décupla lorsqu'en chemin, il croisa un Reed pour le moins contrarié. Pas la peine d'être voyant pour deviner que le jeune homme et Paisley c'étaient encore disputés pour une broutille de couple sans doute. Reece ne put retenir un léger hoquet de rire : Finalement, à quoi bon se planter devant les feux de l'amour si on les avait en live ? C'est à la suite de cette pensée que Reece changea ses plans et parti à la recherche de sa chère et tendre frangine, histoire d'entretenir son activité favorite, à savoir tourner la pauvre Paisley en bourrique. La chose devrait d'ailleurs être aisée, Reed c'était occupé de l'échauffement, la brunette serait alors à point pour une joute en frère et sœur. Le bonheur.

    Reece fit un rapide tour de la maison pour finalement retrouver la trace de sa " proie ", attablée tranquillement sur la terrasse du manoir. Le garçon remarqua ensuite la présence de Grayson, son paternel. Reece se retint de les rejoindre et les observa quelques minutes, attendant presque le moment où Grayson allait finir par se défiler et planter Paisley dans son coin. Mais au grand étonnement du jeune garçon, les choses ne se passèrent pas comme il s'y était attendu : Au lieu de fuir, Grayson c'était installé face à sa fille et n'avait pas l'air de vouloir décamper. Marrant de voir comment un flic pouvait se laisser prendre en otage par sa propre fille, vous ne trouvez pas ?
    Reece observa ce tableau si rare encore quelques secondes, hésitant entre sortir les rejoindre et y aller de ses réflexions ou simplement tourner les talons et revenir sur sa dernière idée, à savoir se planter devant la télévision. Un facteur extérieur sembla pourtant décider à sa place :

      « Vous êtes bien matinal monsieur Woody ! Je vous sert quelque chose ? Une tasse de café comme votre père peut-être ? »

    Greta, la cuisinière attitrée du manoir, fit sursauter Reece qui, dans son mouvement de surprise fit tomber quelques unes des louches pendues au mûr, trahissant ainsi sa présence. Le jeune homme acquiesça puis jeta un coup d'œil en direction de la terrasse. Le tintamarre qu'il avait produit n'avait bien sur pas échappé aux deux autres Woody qui le fixaient. Persuadé que sa frangine se délectait de ce moment pour se foutre de lui intérieurement, il se résolu finalement à prendre place sur la terrasse tout en prenant soin d'ignorer la présence de son père. Après tout, autant lui faciliter les choses en évitant de lui rappeler qu'il avait un fils en plus d'une fille.
    En chemin, il feinta un sursaut lorsqu'il croisa le regard de sa sœur et dit d'une voix exagérément choquée :

      ▬ Wow t'as une mine à faire peur sœurette ! Je comprend mieux pourquoi ce pauvre Reed c'est barré en courant !


    Parlant de Reed, Reece ne put se retenir de jeter un œil à la réaction de Grayson, plongé dans l'un de ses dossiers débiles, qui devait sans doute ignorer qu'il s'agissait du petit ami de sa fille, du moins le jeune Woody en était convaincu. Il était d'ailleurs tenter d'en remettre une couche, mais cela signifierait alors que la présence de son paternel aie un quelconque intérêt pour lui, ce qu'il voulait éviter de lui laisser croire. A la place, il adressa à Paisley un sourire moqueur avant de s'asseoir dans une chaise en osier et de boire le café que Greta venait de lui apporter.
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