lyonel •• when i grow up. #100% FUNNY (a) !

▬ La première chose que vous faites le matin : La première chose que je fais le matin ? C'est une excellente question en fait, surtout si j'avais pu y apporter une réponse logique. Ca change, ça varie suivant les jours. Certains jours, je me réveille avec une irrésistible envie de biscuits au caramel et la première chose que je fais est donc enfourner ledit paquet. Certains jours, la douche semble m'appeler dès le réveil, et c'est donc un réveil humide qui m'attend. Mais la plupart du temps, ça reste dans le classique. Tuer le réveil, un tour aux toilettes, douche, brossage de dents, pour terminer par manger tout les brownies du placard. Rien de bien spécial et somme toute, mes réveils sont plutôt anodins. Sauf si une araignée a eu le malheur de glisser jusqu'à mon lit, alors là, c'est réveil hystérique. Ou réveil fatidique, si on se met à la place de l'araignée, évidemment, pas à ma place. Quoique, ça reste à voir.
▬ Le contenu de votre sac à main : Pour commencer, j'ai horreur des mini sacs. Je mets tellement de choses dans mon sac, j'aime tellement me balader avec mon bordel que si j'ai pas assez d'espace, je vide tout le contenu sur la route & je laisse tout la. Extrême ? C'est mal me connaître. Quoiqu'il en soit, vous pouvez être sûr(e)s de trouver dans mon sac mon Ipod Touch que j'aime & que j'adore plus que tout au monde (quoi, j'en fait trop?) ainsi que mon Blackberry qui ne me quitte - pour ainsi dire - jamais. A côté de ça se trouvent les clés de chez moi, mon portefeuille à l'effigie de Marilyn Monroe et un fourbi de trucs inutiles. Totalement inutiles. Ma trousse de maquillage remplie à craquer, mon parfum qui se promène au travers de tout ça, une carte postale qu'une amie m'a envoyée de Portland, mon book de photos, un appareil numérique parce que franchement, transporter mon reflex avec moi ça risque d'être un peu galère et confiture alors bon, le dernier devoir de philo que j'ai malencontreusement oublié de remettre à ma professeur moustachue & quelques bics qui trainent un peu partout. Evidemment, il y a sûrement d'autres débris et gadgets inutiles que j'aie oublié. Sûrement, ouais.
▬ Ce qui se cache sous votre lit : Comme pour mon sac, le dessous de mon lit n'est sûrement qu'un tas de choses inutiles mais qui sont pourtant en ma possession depuis bien longtemps - ou pas. Dans le cas présent, ce que vous risquez de trouver avant toute chose c'est de la poussière parce qu'on peut pas dire que le ménage et moi, ce soit une éternelle histoire d'amour. Ensuite, je crois qu'il y a cette grosse boite avec toutes les photos de moi quand j'étais petite, et franchement, vu la tête que j'ai sur certaines de ces photos, plus longtemps la boite restera sous le lit, plus longtemps je serai heureuse. Croyez moi, c'est pas beau à voir. Ensuite, il doit aussi y avoir mon Teddy en peluche qui date de mes 4 ans, ou dans ces environs là. Je dois l'avoir fourré sous mon lit quand j'avais 10 ans et que je me suis jugée trop grande pour dormir encore avec un nounours. Sinon, je sais pas. Peut être la boite de mon Reflex que j'ai remisée là & que j'ai oubliée, faute d'avoir envie de ranger ledit appareil. Peut être aussi pourrais je retrouver quelques vieilles photos & cartes postales que j'ai laissées tombées... A moins que la bague que j'ai perdu ne s'y trouve aussi. Allez savoir !
▬ Ce qui vous séduit chez l'autre : Tout, je n'ai pas de critères particuliers et je m'en avoue satisfaite. En fait, j'ai tendance à trop rechercher la perfection, tout le temps. Il faut qu'il me plaise physiquement c'est déjà un premier point. Pour ça, je n'ai pas de types d'hommes même si une belle paire de fesses joue toujours en la faveur dudit personnage. Toujours. Ne jamais négliger le pouvoir des fesses... Des beaux cheveux, des beaux yeux, une peau sans pustules, un corps musclé et pas de ventre qui ressort du jeans, un nez qui ne ressemble pas à celui de Cyrano. Si ces critères sont remplis, ça devrait bien se passer. Après, il n'y a pas que le physique, évidemment. J'ai tendance à être hyperactive et si je m'ennuie, c'est zappé, rappé, complètement fichu. J'ai horreur des gens ennuyants... Si en plus, il est drôle, gentil, et qu'il sait être romantique quand il faut, alors dans ce cas il a tout bon. Je prends toujours tout trop à coeur, il en va de même pour les relations amoureuses. Si j'aime, ce n'est pas à moitié. Alors, je pense que par dessus tout, il faut quelqu'un qui sois en mesure de m'aimer passionnément lui aussi. Fidèle, passionné, mais qui pourtant ne se prendra pas la tête avec des commodités. Décontracté et diablement sexy, c'est ce qu'il me faut.
▬ Ce qui vous rend hystérique : Les araignées ! Y a peu de choses dont j'ai vraiment horreur mais si je devais faire un top 100, les araignées occuperaient à elles seules les 80 premières places... Berk, berk, berk, berk & reberk. Je supporte pas, j'ai horreur, je déteste. Et par dessus tout, j'ai tendance à prendre la fuite devant ses bestioles. Si jamais j'en repère une dans le bar ou je travaille, vous pouvez être sûre que c'est pas moi qui m'occuperai des tables à proximité... J'ai horreur de ça, je le répète. D'ailleurs, les araignées en plastiques qu'on m'a souvent mises sur l'épaule pour "rire", je le hais aussi. Franchement, ça sers à quoi de produire en série des trucs aussi laids ?

▬ Avec votre famille : Je m'entends bien avec la plupart des gens... sauf avec ceux de ma famille. Je suis partie de la maison il y a peu, après une grosse dispute avec ma mère. Mes parents sont divorcés depuis ma petite enfance et j'ai toujours vécu avec ma mère et ma sœur sans aucune nouvelle de mon géniteur. Je l'ai longtemps mal vécu mais aujourd'hui, je l'ai complètement rayé de ma mémoire, d'ailleurs, s'il avait fait attention à moi, il aurait au moins envoyé un email, non? Soit, je n'ai donc aucun contact avec le côté paternel de ma famille. Quand a ma mère, je n'ai jamais vraiment approuvé la manière dont elle tente de mener sa vie. Trop guindée, trop raide, pas assez rigide. Elle tente de s'infiltrer des les hauts cercles de la société ou je ne sais quoi. Mais bon, c'est peine perdue, elle n'y arrivera jamais. Et je l'ai toujours su. Elle m'a toujours fait rire, à se comporter comme une ado qui fait tout pour se rapprocher de la it girl du lycée. N'importe quoi. Elle voulait me voir devenir avocate, je voulais être photographe. Elle l'a mal pris, je suis partie le jour de mes 18 ans sans demander mon reste. Ma soeur doit sûrement m'en vouloir à mort de l'avoir laissé avec maman, toute seule. Mais je suis sure que quand elle sera plus grande, elle comprendra parfaitement. Du moins j'espère, parce que malgré nos deux années de différences, on s'entendait bien toutes les deux.
▬ Avec vos voisins : Je suis sociable, mais qu'est ce que je suis chiante. Bha oui, je suis jeune, je fais la fête et je suis bruyante. Tout ce qu'un bon voisin ne fait pas. Mais malgré tout, je sais me faire apprécier (et accessoirement, pardonner). Mes relations avec eux sont bonnes... ou mauvaises. Souvent, quand je donne une fête chez moi et que mes invités vont vomir la tequila dans leurs buissons, ou alors qu'ils trouvent un couple d'amis à moi en pleine copulation derrière leur abri de jardin, ou encore quand ils ne peuvent fermer l'oeil de la nuit à causes des basses à plein régime et des cris de joie, ils m'en veulent. Et parfois, pendant un certain temps. Mais je suis adorable - n'est ce pas ? - et ils finissent toujours par oublier. Jusqu'à la prochaine gourde... Et ainsi de suite. En fait, je suis une voisine chiante et incontrolable. Mais c'est comme ça qu'ils m'aiment, non ? Enfin, j'espère.

▬ Connaissez-vous les Woody et/ou les Franklin ? Je suis amie avec la famille Franklin, ils sont vraiment adorables, sérieusement. Même si au départ je me suis rapprochée d'eux pour énerver Paisley Woody, je me suis vraiment attachée. Donc en fait, je connait les deux familles. Certes, pour les Woody ma connaissance d'eux s'arrêtent à P. Et je peut dire que nous étions amies quand nous étions plus jeunes. Mais bon, on s'est embrouillées et c'est comme ça que j'en suis venue à me rapprocher des Franklin. Et finalement, c'est une amie de perdue pour toute une famille de trouvée ! Certes, elle n'est pas prête à me le pardonner, mais je ne suis pas sûre de le vouloir vraiment. Je les aime beaucoup donc, ces Franklin.
▬ Que pensez-vous de cette situation au Manoir ? Je ne peux m'empêcher de trouver tout cela profondément ridicule, vous savez. De voir plusieurs générations en pleine guerre froide. C'est marrant. C'est fun. A chaque fois que je passe au manoir voir l'un ou l'autre Franklin, il y a toujours bien un Woody pour me regarder comme si j'étais la dernière des traitres. Ce qui m'amène à penser que c'est donc une guerre qui inclut aussi l'entourage de telle ou telle famille ? C'est encore mieux. Je dois avouer que les discordes m'ont toujours fait rire, surtout si la cause en est vraiment stupide. Sérieusement, je trouve ce manoir d'un moche. Bon d'accord, je suis sûrement la seule à penser ça mais ça n'en change pas moins mon opinion. Deux familles qui se détestent pour une vieille batisse de pierre, ça a de quoi faire rire, non ?

Lyonel âgée de 4 ans, déjà tellement adorable.

le père ; lyoooooneeeel, chérie. descends, je dois te parler.
lyonel ; heu oui, j'arrive. d'accord.

BAM BAM BAM BAM dans l'escalier de la maison familiale, avec sa délicatesse de jeune enfant, tout Birmingham devait être au courant que Lyonel DeLuis venait de descendre ses escaliers... Soit, passons ce manque de discrétion et la tendance aux pas pachidermiques de la petite fille. Elle se demandait ce que son père pouvait bien vouloir lui dire. Ce n'était jamais bon signe quand quelqu'un l'appelait comme ça. Elle avait sûrement encore fait une bêtise sans pourtant trop savoir laquelle... La SuperGlu dans les chaussures de son père ? Ha non, elle avait déjà été punie de télévision pour ça. Les crottes de mouton dans le bocal à chocolat ? Ha ouais, mince, personne l'avait encore repéré. Peut être son paternel avait ingurgité ladite crotte par erreur, et était tellement en colère qu'il allait lui faire manger le bocal entier - excrément de moutons compris.

le père ; assieds toi, il faut que je te parle sérieusement.
lyonel ; JE SUIS DÉSOLÉE POUR LES CROTTES DE MOUTONS.
le père ; crottes de moutons ? hein, quoi? enfin soit, c'est pas de ça que je dois te parler.
lyonel ; c'est pas de ça ? hoo, trop bien ! bon, c'est de quoi alors ?
le père ; je vais partir de la maison pour quelques temps. tu vas rester avec ta mère & ta soeur.
lyonel ; et pourquoi tu pars, j'ai le droit de savoir ?
le père ; chérie... il arrive que certaines personnes n'en aiment plus d'autres, même si elle les as aimées très fort pendant très longtemps. et quand ça arrive, il vaut mieux partir et ne pas faire souffrir inutilement les gens. tu comprends ?
lyonel ; c'est bon, j'ai compris. ce que je comprends pas c'est pourquoi tu me parle toujours comme à une handicapée ? j'ai quatre ans, madame wou à l'école elle dit que je suis intelligente, alors tu peux me parler normalement tu sais. bon, je remonte jouer à la barbie, d'accord ?
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Lyonel âgée de 14 ans, pile électrique Duracel dans l'âme.

Nous nous situons maintenant dix ans après la scène précédente. Compris ? Inépuisable, active, trop active. Réussir à suivre Lyonel était presque un exploit méritant une médaille en or massif. Et ce jour là, c'était une amie à elle qui faisait les frais de son superattractivité. Elles étaient en ville, et pour ne pas changer, Lyonel avait des tas de trucs à faire. Qu'elle voulait tous faire, absolument tous. Même si le temps n'était pas vraiment son allié. La conversation qui suit a été faite entre une Lyonel courant de boutique en boutique, essayant diversses fringues plus vite que Lucky Luke ne dégaine ses pistolets, et une amie essoufflée, tentant par un quelconque miracle de suivre l'ouragan avec lequel elle avait accepté de passer une après midi.

l'amie ; putaaain heu lyo RALENTINS UN PEU BORDEL !
lyonel ; mais on va déjà lentement, tu vois pas ?
l'amie ; sérieux, lentement ? fais toi soigner lyo, t'as du speed à la place du cerveau ma grande.
lyonel ; n'importe quoi ! on va boire un chocolat chaud ?
l'amie ; c'est bien parce que je t'adore que je t'égorge pas.
lyonel ; et si j'adore qu'on m'égorge ?
l'amie ; alors je te suggérerais d'aller voir un psy...
lyonel ; même pas drôle. tu devrais rire un peu plus tu sais. & te GROUILLER, je déteste marcher lentement...
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Lyonel âgée de 18 ans, mais quelle revendicatrice celle là !

la mère ; tu feras des études de droit ! et pas des minables photos !
lyonel ; sérieux, minables photos ? toujours moins minable que toi ma pauvre.
la mère ; ne me manque pas de respect !
lyonel ; je manque de respect à qui je veux, oké ?
la mère ; je te préviens, si tu continues comme ça, tu devras te trouver un job pourri & habiter dans un appartement pourri au dessus d'une animalerie parce que je vais te foutre dehors !
lyonel ; tu n'en auras même pas besoin !
la mère ; qu'est ce que tu veux dire ?!
lyonel ; je me casse ! je me barre ! je pars ! faut le dire en japonnais aussi ?

Vous aurez compris que c'est ce jour là - le premier jour de sa 10ème année - que Lyonel prit son indépendance sur une dispute plutôt virulente avec sa génitrice. Des études de droit ? C'était hors de question aux yeux de la demoiselle. Innenvisageable. Elle, ce qu'elle voulait c'était continuer la photo, en faire un métier - un vrai. Et elle avait du talent, elle pourrait réussir. Peut être pas tout de suite, après tout, comme tout milieu artistique, il est assez dur de se faire un nom dans le milieu photographique. Mais elle voulait y arriver, et rien que l'idée de devenir avocate lui tordait l'estomac.

la soeur ; tu t'en vas ?
lyonel ; oui.
la soeur ; t'as pensé à moi & ce que je vais faire toute seule avec elle ?
lyonel ; calme toi, respire. voiiilààà. t'inquiètes, tu y arriveras.
la soeur ; non, justement ! tu me laisses tomber, c'est tout !
lyonel ; mais non ! je t'aime tu sais !
la soeur ; alors reste, prouve le moi !
lyonel ; tu devras me croire sur parole cette fois... parce que je pars.