Kaleigh McBride *

Il faut garder quelques sourires
Pour se moquer des jours sans joie.
[Charles Trenet]

I • IDENTITE.

▬ Noms :

Mon nom est McBride, à vrai dire, c'est bien malheureux, mais je n’ai absolument aucune idée d’où il provient. Ma famille n’a jamais eu pour coutume d’entretenir un arbre généalogique, de ce fait, je ne pourrais pas vous en dire plus pour le moment sur ma descendance. Mais qui sait, peut-être qu’un jour, l’envie me prendre de faire quelques recherches ? Dans ce cas, je pourrais alors m’étendre un peu plus sur le sujet.

▬ Prénoms :

Je me prénomme Kaleigh Rose. C’est ma mère qui a choisit mon deuxième prénom, c’était celui de mon arrière-grand mère, une grande femme, connue pour avoir si souvent prêté main forte à des œuvres caritatives. Sans doute espérait-elle ainsi que j’aurais un peu de son caractère. D’ailleurs, ma mère est la seule personne l’utilisant exclusivement, le préférant au premier. Peut-être bien parce que celui ci n’a aucune histoire ? Je ne sais pas, étant enfant, on ne m’en a jamais parlé. Quoi qu’il en soit, je n’en aime aucun des deux. Je préfère que l’on m’appelle tout simplement Kay, ami(e)s, inconnus, collègues, famille, tout le monde.

▬ Date de naissance :

Je suis née le quatorze février mille neuf cent quatre-vingt trois, où le jour des amoureux, celui de la Saint-Valentin. J’avais alors presque une semaine d’avance. Aujourd’hui, j’ai déjà vingt-six années derrière moi et pourtant, je ne m’en porte pas plus mal, l’approche de la trentaine ne m’effraie pas vraiment.

▬ Lieu de naissance :

Ma mère est de nationalité française, en effet, elle est née dans la belle capitale ! Obnubilée par le travail, désireuse de réussir toujours plus, de gravir des étapes de plus en plus importantes, elle a finit par être attachée de presse à l’étranger. Et pour destination, rien de tel que l’Angleterre. C’est grâce à son emploi qu’elle rencontra mon père, qui s’avéra être son guide et son patron au sein de l’entreprise anglaise. Le coup de foudre typique, oui. Sauf que le bel homme était d’hors et déjà marié depuis presque 10 ans avec une autre. Excusez-moi, je m’égare. C’est à l’hôpital de Londres que je montrai pour la première fois le bout de mon nez, pour la plus grande joie de mes parents, pour qui j’étais le fruit d’un amour, au départ, impossible.

▬ Nationalité :

Comme expliqué dans la précédente partie de ce questionnaire, je suis née à Londres, par conséquent, je suis de nationalité anglaise. Je parle couramment l’anglais ainsi que le français, ma mère me l’ayant enseigné lorsque j’étais plus jeune.

▬ Groupe :

Mon groupe ? Oh, sans vouloir parraître hautaine, je pense pouvoir dire que j’appartiens aux relations des Franklin. En effet, je connais Rembrad Duprès …

II • HABITUDES.

▬ La première chose que vous faites le matin :

Eh bien, pour tout vous dire, petits curieux, cela dépend … de beaucoup de choses. Si je suis en charmante compagnie, je vais démarrer ma machine à café, puis je vais prendre une rapide douche. Si au contraire, je suis seule et si le temps est pluvieux, je vais tout simplement me rendormir. S’il fait beau, je vais lire quelques pages avant de gagner ma salle de bain pour une petite douche froide.

▬ Le contenu de votre sac à main :

Oh, vous n’y trouverez rien d’exceptionnel ! Un paquet de mouchoirs en papier, mon téléphone portable, mon lecteur de musique, quelques pièces de monnaie traînant au fond, parce que je n’ai jamais le courage de les ranger dans mon porte-monnaie de cuir noir, un crayon noir, un petit miroir de poche, un paquet de gomme à mâcher, ou alors, si je suis en rupture de stock, un sachet de sucreries, mon agenda, non, non, pas électronique ! Un bon vieux calepin avec un petit stylo gris. Il ne me sert pas vraiment pour noter mes rendez-vous, plutôt pour gribouiller l’une ou l’autre bestiole qui hante mon imagination, de temps en temps, quand je m’ennuies. Parfois, j’emporte un ouvrage que j’ai commencé avec moi.

▬ Ce qui se cache sous votre lit :

Sous mon lit, vous avez de fortes chances de trouver des vêtements froissés que j’aurais un jour ou l’autre abandonné, n’ayant point le courage de le mettre dans la corbeille à linge. Peut-être quelques livres, en passant par de la presse féminine à deux sous, par les longs et passionnants romans d’Emile Zola, entre autres. Ou bien, un sac à main qui traînerait là, dans l’oubli. Je vous avouerais que je n’ai pas encore eu l’idée de me mettre à quatre pattes sur ma moquette afin de savoir tout les trésors cachés là dessous …

▬ Ce qui vous séduit chez l'autre :

Physiquement ? Imaginez le grand, avec des cheveux bruns, surtout pas rasés ! Bien bâti, avec une barbiche de deux jours, un regard mystérieux, de grandes mains, un de ces sourires, vous savez, ceux qui sont contagieux, avec un petit air négligé, insouciant. Un espèce de rebelle-rockeur-drageur. Oh, oui, exactement ainsi ! Evidemment, ce doit être le fantasme d’une bonne cinquantaine de femmes, alors vous savez, je ne m’imagine pas que moi, petite brunette que je suis, j’aurais le privilège de pêcher un homme qui collerait à cette description. Depuis le temps, j’ai arrêté d’espérer qu’un jour, je le croiserais dans la rue, ce mignonnet. Mentalement ? Vous avez de la chance, je privilégie les hommes qui savent me faire rire, ceux qui sont capables de se moquer d’eux même, qui font des petites bourdes maladroites, mais qui, avec leur sourire, vous font oublier ces petits détails. J’aime qu’ils soient francs avec moi, pas besoin de m’inventer des histoires pour me plaire. Et aussi, créatifs, pourquoi ne pas troquer un dîner dans un restaurant luxueux contre un pique-nique nocturne ? Ne soyez pas trop passionnés messieurs, pas dès les premiers jours du moins, ça a tendance à me faire fuir, les jambes à mon cou ! Voilà, je crois que c’est tout. Je ne peux pas nier être sage et raisonnable. J’ai eu quelques liaisons d’un soir, pour m’occuper.

▬ Ce qui vous rend hystérique :

Ce qui me rend hystérique positivement … hum, déjà, quand je suis « hystérique », c’est mauvais signe et il n’y a pas de bon côté de la chose. Mais bon, je vais essayer de voir la chose de la façon dont vous me le demandez. La musique, la lecture, l’amour, tout ces trucs là me rendent dingue, m’obnubilent au point de m’en rendre encore plus rêveuse et maladroite que je ne le suis ! Et puis, pour le côté négatif : les coureurs de jupons pathétiques – il y en a toujours ! - , les petites bestioles qui vous empêchent de dormir les soirs d’été, le portable ( ou le Ipod ) qui juste quand vous en avez besoin, n’a plus de batterie, la défaite, la machine à café en panne, les petites idiotes qui veulent frimer en boîte de nuit en buvant comme des camionneurs, mais qui, à la sortie, vomissent sur vos nouveaux escarpins. C’est dans ce genre de moments là, que, excusez moi si c’était vous, j’ai des envie de meurtres particulièrement sadiques.

III • RELATIONS.

▬ Avec votre famille :

Ma mère est constamment sur mon dos, une fois par semaine, je me dois de lui téléphoner pour lui donner des nouvelles fraîches. De temps à autre, elle fait le voyage jusqu’à chez moi, uniquement pour qu’on aille déjeuner ! Elle et mon père, maintenant qu’ils sont retraités tout les deux, ont choisi de terminer leur vie en France, le pays d’origine de ma mère. Ce qui m’agace un peu, c’est qu’elle me prend encore pour une petite fille. Je sais qu’elle veut bien faire, sauf qu’à toujours vouloir m’assister, elle finit par m’énerver et je lui dis souvent des mots que je regrette à peine ont-ils effleurés mes lèvres. Alors, je finis toujours par la rappeler, parce que je culpabilise rapidement en entendant des sanglots dans sa voix. Avec mon père, c’est beaucoup plus taquin, nous ne nous embrouillons presque jamais même si nous sommes rarement d’accord. Mon grand frère vit à quelques heures de chez moi, il est marié, et a eu il y a peu un petit garçon. Quand nous étions enfants, nous n’étions jamais ensemble. Il était plus âgé, plus mature, plus sérieux, j’ai toujours été téméraire et impulsive. Les deux opposés ! Aujourd’hui, cela n’a pas changé, c’est ambiguë entre nous. Nous parlons de banalités, et n’avons pratiquement aucun souvenir d’enfance commun. Je sais qu’il est comblé, avec sa femme, et je me réjouis pour lui, ça s’arrête là.

▬ Avec vos voisins :

Oui, bien sûr que j’ai des voisins ! Le genre de relation que nous entretenons ? Bonne question. J’avoues honnêtement ne pas être friande de ces grandes fêtes improvisées entre voisins. Les enfants, c’est pas mon truc, et généralement, ils sont partout à courir dans tout les sens. Et puis me poser, rester assise à une table, écouter l’avis de tout le monde et retourner des saucisses sur un barbecue en écoutant les potins de la rue, je crois que sans vouloir offenser quiconque, je m’en abstiendrais. Ils ne sont pas méchants tout ces gens ! Non, non, pas du tout ! C’est juste que quand je ne travaille pas, que je ne sors pas en boîte, que je ne traîne pas dans un bar un café, un casino ou avec une rencontre quelconque, j’aime rester chez moi, à ne rien faire, emmitouflée dans ma grosse couverture toute douce, soit sur mon canapé devant ma télé, soit devant mon ordinateur et mes mails. Ou encore, en hiver, quand tout les toits sont recouverts d’une charmante couche de cette neige semblable à du sucre glace, regarder par la fenêtre, ou lire un livre avec aux oreilles, un agréable petit air de musique.

Les mots sont
La plus puissante drogue utilisée par l'humanité.
[Rudyard Kipling]

IV • ANECDOTES.

Mettez une jeune fille, tout en rondeur, aux cheveux d’un bruns foncé et aux grands yeux, affublée d’une petite robe d’enfant, d’un vert très pâle avec des marguerittes. Vous y êtes ? Oui ? Alors vous voyez, ça, c’était moi. La pauvre gosse, un peu gauche, avec des joues roses, et avec un regard digne d’un Bambi. Même si ce souvenir remonte un peu maintenant, je ne l’oublierais jamais, il vous paraîtra peut-être bien un peu commun, voir même stupide, mais il m’a profondément marqué. Mon papa m’avait, pour mon sixième anniversaire, emmené dans un immense magasin de jouets. Le paradis des gosses. Bref. Nous nous trouvions au rayon des poupées, parce que j’avais toujours rêvé de celle qui sait faire pipi, qui ferme les yeux quand vous l’allonger et qui est vendue avec un canard en plastique jaune et une baignoire bleue. Le portable de mon chère paternel sonna alors, et il s’excusa, me posant la main sur l’épaule et s’éloigna d’un rayon, me faisait un signe voulant dire qu’il reviendrait, son appel terminé. Comme toujours, ce devait être son boulot. J’avais l’habitude, alors je ne me suis pas inquiétée. Je finis par trouver mon bonheur, sur la toute dernière étagère, c’était la dernière qui restait. Une petite demoiselle toute rondelette, avec des yeux en plastique, des cheveux blonds qui faisaient de si jolies anglaises que je me serais damné pour avoir les même. Et, bien entendu, un petit pot rose, une baignoire bleu et un canard en plastique. Le seul soucis, c’est que, vu sa hauteur, je ne pouvais l’atteindre. Je devais donc attendre que papa revienne. Tranquillement, je posai mes petites fesses sur le carrelage tâché et je fis mine de surveiller mon futur cadeau. Les minutes passèrent, qui me semblèrent des heures, et il ne revient pas. Les petites filles étaient de plus en plus nombreuses dans le rayon, et j’avais peur qu’elle ne voient Dorothy, car c’est ainsi que je comptais la nommer, et qu’elles l’achètent. Alors, prenant mon petit courage d’enfant à deux mains, j’entrepris d’escalader afin de parvenir à mon but. Avec tout ce monde, je ne saurais dire si ce fut une chance ou non, mais personne ne semblait me prêter attention et remarquer mon petit manège. Quand j’arrivai au sommet, je saisi de ma petite menotte le paquet. Et comme par hasard, mon père revient à ce moment là, et se mit à m’appeler. Déconcentrée, je vacillais et finis par tomber par terre, emportant avec moi les trois quarts des poupées des étalages. Je sentis les bras de papa me rattraper, in extremis. Je ne pensais qu’à une seule chose : ma poupée. Quand je rouvris les yeux, toute tremblante de peur, les poings encore serrés, j’eus l’horreur de constater que, à côté de toutes les gentilles grandes personnes qui aidaient à remettre de l’ordre dans le désastre que j’avais provoqué, une enfant minuscule, avec des cheveux tout emmêlés et une salopette de garçon avait pris la boîte de ma poupée toute cabossée entre ses mains. J’ouvris ma bouche en « o » m’apprêtant à hurler que c’était la mienne, mais la maman de l’enfant avait déjà mit ma chère Dorothy dans son cadis, et toutes deux partaient, main dans la main, vers une des caisses. Je pleurai pendant trois jours et je ne voulus plus jamais de poupée.

Deuxième épisode. Marquant, lui aussi, pour ma petite bouille d’enfant. Que j’étais. Ou que je suis toujours, au fond. Je devais avoir un ou deux ans de plus depuis mon expérience au magasin de jouet. Comme toutes les petites filles de mon âge, j’allais à l’école primaire dans la ville dans laquelle je vivais. Rien de plus normal ! Mais cette matinée ci, l’un de mes petits camarades nous avait appris à tous, pendant la récréation un nouveau « signe » à la mode à fait quand on nous « embête ». Très simple, il suffisait de lever le troisième doigt de votre main. Oui, oui, riez, mais croyez moi, nous étions tous très fiers de connaître ce nouveau « truc » ! Le soir, en rentrant chez moi, avec mon cartable qui me pesait drôlement, puisqu’il contenait une sacrée mauvaise note en mathématiques, je me questionnais sur mon futur goûter. Arrivée à la maison, papa était déjà là, ses lunettes sur le nez, son journal sur ses genoux, et sa chère tasse de café à la main. En croisant les doigts pour qu’il soit de bonne humeur, je lui apporta timidement ma mauvaise note ainsi que quelques cookies, histoire de l’amadouer un peu. Raté. Ma dernière note de calcul mental ne devait pas encore être digérée. Il se releva de son canapé et retira ses lunettes, tandis que sa face devenait toute rouge. Sans réfléchir, je reculais d’un pas, et brandit, très fière de moi, pensant qu’il ne comprendrait pas ce code secret, notre nouveau geste, autrement dit, le doigt d’honneur. Grossière erreur. Je me suis prise la claque de ma vie et trois jours durant, j’ai été punie de dessins animés. J’ai retenu la leçon, je ne l’ai plus jamais utilisé … devant mon père du moins.

Changement de décors les amis ! Maintenant, nous nous trouvons dans un magasin de chaussure hyper-branchée et féminines uniquement. Je devais avoir environ vingt ans. D’ordinaire, je me contentais de chaussures fermées, de type basket, ou encore à des petites chaussures à tallons pas très haut. Le soir, c’était la grande fiesta, une amie fêtait son anniversaire dans une boîte de nui très branchée et le type que je trouvais à l’époque très mignon – depuis, il s’est amoché, le pauvre ! – s’y rendait aussi. Comment louper cette occasion pour me faire un peu remarqué ? Impossible ! Il me fallait « LA » tenue de choc. J’avais opté alors pour une petite robe blanche bustier, serrée par un espèce de ruban rouge sous la poitrine. Pas trop chère, que j’avais promis à ma mère de porter souvent et de ne pas la suspendre bêtement dans mon armoire. Question accessoires, gilets, j’avais déjà ce qu’il me fallait dans ma garde-robe. Ne manquait plus que les chaussures ! Dans cette boutique ci, j’étais servie, il y en avait pour tout les goûts. Je repérai une paire d’escarpins fermés, rouges. Absolument superbes ! Sauf que j’étais perchée à douze centimètres du sol et que je n’avais pas vraiment pas du tout l’habitude. La vendeuse me garantit évidemment que ça m’allait comme un gant et que ma démarche n’avait rien de celle d’une boiteuse endimanchée avec un balais dans le popotin. Convaincue, je les acheta. Oh, ce que j’étais fière en entrant dans la discothèque ! Vous n’imaginez même pas ! Je tremblais un peu sur mes gambettes, mais ça allait, aucune douleur annonçant une ampoule à l’horizon. Il m’accosta immédiatement : j’étais aux anges. Et alors, je ne vous dis pas ! Quand monsieur le-beau-gosse m’invita à danser, je croyais que j’allais m’évanouir de bonheur. Comme par hasard, on mit un slow. La première minute se passa comme je l’avais espéré : il avait ses mains autour de mes hanches et je posais ma tête sur son épaule. Et là, patatras. Mon talon droit venait de prendre la fuite et je me retrouvais, comme une imbécile avec des chaussures superbes, mais cassées. Lui, il n’avait rien remarqué, sans doute qu’il était trop occupé à me tripoter le derrière, maintenant que j’y pense. Je ne pu pas faire semblant bien longtemps. Le seul soucis, c’est qu’il éclata de rire, au point de s’en rouler par terre, non vraiment, sans exagéré ! Tout le monde me regardait, et j’étais toute rouge de honte. Je finis par essayer de me rattraper, et j’enlevais tout bonnement mes chaussures. Comme pour m’achever, ma robe se fendit, sur le côté, dévoilant ma culotte en dentelle noire que j’avais prévue « au-cas-où ». J’ai fini la soirée emmitouflée dans un gilet trois fois trop grand, installée sur la cuvette des WC, avec une grande bouteille de Vodka pour moi toute seule.

V • SITUATION.

▬ Connaissez-vous les Woody et/ou les Franklin ?

Si je les connais ? Enfin, voyons ! Ne me dites pas que vous ne les avez jamais vu ces spécimens ! Régulièrement, j’en croise l’un ou l’autre, même si, je ne saurais toujours dire à quelle famille ils appartiennent, je sais qui ils sont, leurs visages me sont connus. Les Woody ont toujours ce petit quelque chose dans leur attitude, dans leur posture, qui fait qu’on sait qui ils sont. Imbus de leur personne, prétentieux, je ne saurais de quelle manière les décrire, en plus de ce que je vois d’eux. M’éviteraient-ils parce qu’ils savent que je fréquente quelque fois un Franklin ? Oh, c’est fort probable. Je reconnais que j’entretiens une relation toute particulière avec Rembrand Duprès, qui lui même fait partie de la famille Franklin ...

▬ Que pensez-vous de cette situation au Manoir ?

Ce que j’en pense ? Oh, honnêtement, vous savez, cela m’importe peu. De toute manière, ils font bien ce qu’ils veulent, que ce soit avec leur argent, avec leur manoir ou même avec les membres de leur famille. Je connais l’histoire, bien entendu, vu le bruit dans le voisinage que cela à fait, qui ne la connaît pas ! Or, ce n’est pas pour cela que je me sens impliquée là-dedans. Je peux comprendre, que c’est assez étrange, ce changement d’héritage qui va à l’amante et non à la mère, les enfants doivent être très surpris. Je connais quelques membres des familles, de vue, ainsi qu’un membre de la famille Franklin un peu mieux. Je ne me sens pas concernée, ce n’est pas parce que je rencontrerais un jour, par hasard, un Woody, que je m’enfuirais en courant, au contraire ! Je préfère me faire une opinion moi même sur la chose. Je reconnais, par contre, que certains ont l’air particulièrement hautains et prétentieux. Tâchons de ne pas juger sur les apparences. De plus, je pense qu’ils feraient mieux de le revendre, ce cher manoir ! Je conçois qu’il est tout à fait magnifique, d’une beauté rare et qu’il est très bien situé au sein de la ville. Ce n’est qu’une demeure pourtant ! S’ils la vendaient, ils pourraient ensuite tous se partager de façon équitable les revenus. A moins que chaque famille ne soit trop fière pour envisager cette solution ? Que grand bien leur fasse dans ce cas s’ils préfèrent cette situation ! Au moins, cela a l'avantage de faire un sujet de discution supplémentaire pour le voisinage. Et ne mentons pas, certain(e)s s'en donnent à coeur joie !

VI • JOUEUR.

▬ Pseudo :

Coô

▬ Âge :

16 ans