HEAVY WHISPER ON THE FIELD
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 need my bff

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2 participants
AuteurMessage
Jenyfaël C. Caleeghan
So hold me close and say three words, like you used to do.
Jenyfaël C. Caleeghan


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MessageSujet: need my bff   need my bff EmptyJeu 27 Aoû - 13:32

      need my bff Mk004 need my bff 17


        « I NEED MY BEST FRIEND »

        Jenyfaël & Jaeden

        ••••••••••••••••••••••••••••••



      saturday, 11:23 pm


      Cher journal ,

      l'heure est quelque peu tardive pour écrire sur ma misérable existence, mais ça fait bientôt trois jours que je n'arrive plus à fermer les yeux à cause de cette rupture qui est si douloureuse à encaisser. C'est pourtant stupide et peut-être incompréhensible puisque c'est moi seule qui ait choisi de mettre fin à cette relation amoureuse, mais n'était-ce pas la meilleure solution ? Je ne sais pas, je ne sais plus ... J'étais pourtant persuadée de faire le bon choix et de l'oublier avec le temps, mais ça m'a l'air impossible. Il hante mes pensées de jour comme de nuit et si ça continue ainsi, je perdrais même mon travail ... l'inspiration et la motivation ne sont plus là, je n'arrive même plus à écrire un article de presse.
      Je me sens tellement seule sans sa présence qui était si réconfortante et rassurante. Non pas que mes amies ne soient pas là pour me soutenir, bien au contraire, mais cela n'a pas l'air de me suffire, il me le faut auprès de moi ... c'est tellement égoïste de penser à mon bonheur avant celui de sa propre famille qui a besoin de lui et de cet argent. Il faut bien que je me fasse une raison, Caleb Roosevelt est l'homme de ma vie, mais il ne m'est pas destiné.


    Je versais une petite larme sur la feuille de papier puis refermer rapidement le journal intime afin de le remettre à sa place initiale, dans une boite à chaussures. Après avoir remis le couvercle, je camouflais avec soin la boîte sous mon lit et me relevait pour faire une petite virée dans la salle de bain avant de me coucher. Je me débarbouillais grossièrement le visage puis contemplais fixement mon reflet dans le miroir. La bouille joyeuse que j'arborais quotidiennement n'était guère présente depuis cette rupture et avec les nuits blanches qui se succédaient des cernes immondes s'étaient formées sous mes yeux foncés. Même mes traits physiques montraient à quel point je souffrais de cette situation ; pitoyable, bientôt j'arriverais même à me faire peur. Ne voulant plus faire face à mon reflet, je rebroussais chemin et partais à l'assaut de mon lit douillet. Etendue dans les draps frais et les yeux clos, j'essayais tant bien que mal de retirer Caleb de mes pensées afin de parvenir à une bonne nuit de sommeil, chose qui ne m'était pas arrivé depuis un petit moment.

        monday, 04:47 am


    Sans aucune raison apparente, je me réveillais en sursaut et la respiration haletante. Les battements de mon coeur étaient rapides et irréguliers, ma poitrine allait finir par céder. Je tentais au mieux de me calmer et de reprendre mes esprits en soufflant tranquillement afin que mon pouls redevienne régulier et beaucoup moins oppressant. Après un coup d'oeil furtif sur l'heure inscrite sur le cadran de mon réveil, je me levais d'un pas lourd pour enfiler une veste de sport assez chaud pour remédier à ces frissons. Sur la table de chevet, j'attrapais un élastique par hasard et je nouais mes longs cheveux bruns en une queue de cheval. Inconsciemment, je sortais de la chambre et me rendais dans le couloir de l'entrée où j'attrapais à la volée mon trousseau de clés. Bien que mes deux colocataires soient adorables, je préférais ne pas les déranger une fois de plus avec mes problèmes et je quittais donc le loft pour me retrouver sur le palier de l'immeuble. Je jetais un coup d'oeil à une clé en particulier et un petit sourire vint s'inscrire sur mes lèvres, car je savais où elle allait me mener. Je me dirigeais vers la porte qui était face à moi et insérait la clé dans la serrure pour y faire un seul et petit tour. La porte enfin ouverte, je m'introduisais dans l'appartement sans faire un bruit et soigneusement je refermais la porte derrière moi. Comme si j'étais la propriétaire des lieux, je déambulais sans hésitation, connaissant chaque mètre carré par coeur et en peine deux minutes, me voilà arrivé à la destination finale. La chambre de Jaeden. Il était là, endormit à point fermé et toujours en train de ronfler, ce qui eut le don de me faire sourire. Je m'approchais discrètement du lit et m'allongeait aux côtés de mon meilleur ami qui était toujours plongé dans son sommeil très très profond. Le connaissant bien et sachant que Jaeden était un gros dormeur, j'étais prête à rester des heures à le regarder dormir sans me lasser de son visage serein.
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Jaeden A. Collins

Jaeden A. Collins


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MessageSujet: Re: need my bff   need my bff EmptyLun 7 Sep - 0:07

      monday . 6:00 am

      - AAAH ! Bordel, tu m'as fais peur ! criais-je, me levant en sursaut.


      Flashback

    Hier soir, c'était dimanche et je n'avais rien de bien spécial à faire. Vers 9:00 pm, je me décidais à appeler ma mère. Depuis que je ne vivais plus avec mes parents, ma mère exigeait des appels réguliers. Au moins un par semaine, et plus, si j'ai le temps. Je l'ai déjà appelée jeudi, mais comme je n'avais rien à faire, je savais qu'un petit appel ne la dérangerait pas. Je restais environ une heure avec elle, puis quelques minutes avec mon père. J'avais beau m'être réconcilié avec lui, nos discussions n'étaient jamais très longues, et s'en était presque désolant. Bref. Après avoir raccroché, je me demandais quoi faire. Je n'avais aucune envie de sortir, j'suis un peu no-life sur les bords, je crois. J'aurais bien téléphoner à Jeny, mais... rien du tout. Je lui téléphonai, mais pour une raison inconnue, elle ne me répondit pas. Son téléphone ne devait pas être chargé car je tombais directement sur sa messagerie. Elle est peut-être ma voisine, mais je n'ai aucune envie de me déplacer. Puis, j'avoue qu'en ce moment, c'est légèrement dur de la voir. Pas dans le sens où on ne se voit pas souvent, mais plutôt dans le sens où je l'aime et pas elle. Je n'ai pas envie de m'éloigner d'elle, au contraire. Mais, d'une façon égoïste, je n'aime pas tellement entendre parler de ce Caleb. C'est lui qu'elle aime, pas moi. Enfin bref. J'étais tombé sur le répondeur de ma meilleure amie, et je ne savais toujours pas quoi faire. J'allume la télé et mets le premier programme que je trouve, sur une chaîne du cable. Des jeux débiles japonais qui font rire tout le monde, dont moi. Apparemment, c'est soirée japonaise, parce qu'après les jeux, c'était des gags. Il y en a un qui m'a particulièrement marqué, parce que malgré la débilité du truc, je ne cessais de rigoler pendant de longues minutes. L'action se déroule devant un ascenceur (comme dans caméra café), puis une musique qui se veut angoissante retentit. Trois espèces de soldats arrivent à reculons du côté droit, puis, contre toute attente Dark Vador arrive à son tour. Les soldats semblent terrifiés et nous, comme des abrutis, on se demande ce qu'il va se passer. Le soldat le plus éloigné de DV sort une arme et la pointe sur le personnage de Star Wars. Qui, lui, avec je n'sais quel pouvoir fait léviter le pistolet qui s'approche lentement mais sûrement du père d'Anakin. A ce moment précis, je suis encore plus perplexe face à ce qu'il va se passer, je ne comprends pas. Bref, quand l'arme passe devant le soldat le plus proche de la raison de leur terreur, ce dernier s'empare de cette-dîte arme et là, le temps qui était comme au ralenti, accélère. Ce soldat se relève, parce que oui, il était accroupi, et donne une claque à Dark Vador. Et là, même si ce n'est pas spécialement drôle, j'éclate de rire. Ce gag s'appelle "c'est un japonais qui a tué Dark Vador". Ridicule, et moi, je suis un no-life. Je continuai à regarder la télévision pendant encore une heure ou deux, et la fatigue l'emporta finalement sur moi et je me rendis dans ma chambre. Je m'endormis directement après cette simple soirée passée en tête à tête avec ma télévision.
    A un moment, j'entendis un léger bruit et je pensais qu'il faisait nuit, qu'il n'était que minuit voir une heure du matin, mais je me trompais du tout au tout. Il était en fait six heures du matin et une tête se tenait devant moi.

      - AAAH ! Bordel, tu m'as fais peur ! criais-je, me levant en sursaut.

    Jenyfaël.

    Retour au présent.
    Elle m'avait carrément fait peur et j'avais crié comme une fillette. Elle se servirait de ça contre moi, je le sais. Elle était déjà en train de rigoler. Pourquoi est-ce que j'ai crié ? Ca va me poursuivre toute ma vie. J'essaye tant bien que mal de changer de sujet, mais ça ne marche pas, Jeny rigole toujours autant. Au moins je l'ai fait rire, ce qui n'arrive pas souvent en ce moment. J'attend impatiemment qu'elle se calme, ce qui fini heureusement par arriver.

      - C'est l'heure de manger, j'ai faim. On s'fait des tartines de nut' avec des chips barbec' ? demandais-je. Je savais que ça te plairait ! dis-je sans même le laisser le temps de répondre.


    Je lui pris la main précipitemment, et c'est sans lui demander son avis que je la traînais derrière moi jusque dans la cuisine. J'étais en caleçon, mais qu'importe, Jeny a l'habitude. Je m'asseyai sur une chaise, après avoir sorti tout le matériel pour bien manger le matin. Je croquais dans une de mes tartines et après avoir avalé ma première bouchée, j'ouvris la bouche afin de parler.

      - J'te manquais tellement que tu viens me regarder dormir ? Qu'est-ce qu'il y a, tu vas pas bien ? Un problème ? dis-je, légèrement inquiet pour ma meilleure amie.
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