▬ Nom :Je porte le nom de mon père, Dukesbury. ▬ Prénoms :Jude est mon unique prénom. Je suis satisfaite du choix de mes parents. J'ai rencontré peu de filles se prénommant Jude jusqu'à maintenant, et je ne suis pas peu fière de la singularité de mon prénom. ▬ Date de naissance (âge) :Née le 21 juin 1 986 (23 ans). ▬ Lieu de naissance :Londres, Angleterre. ▬ Nationalité :Anglaise. ▬ Groupe :Habitants.
II • HABITUDES.
▬ La première chose que vous faites le matin :Je fixe mon radio-réveil un long moment, avant de prendre conscience qu'il est l'heure de se réveiller, et poursuis en débranchant carrément l'appareil - je dois avouer que je n'ai toujours pas trouvé l'autre moyen pour faire taire cet engin de malheur. Ensuite, je vais crier à la fenêtre pour m'éclaircir la voix voilée du matin, pour le plus grand plaisir de mes voisins. ▬ Le contenu de votre sac à main (F) :Mon sac à main est un véritable fouillis. Même quand il y a différentes poches destinées à pouvoir ranger le portable, le porte-feuille, les petits papiers à des endroits séparés, je ne peux m'empêcher de fourrer tout mon bazar là où il tombe. Dans la poche centrale, donc, vous y trouverez la plupart du temps mon iPod et mon casque rouge - indispensables - , mon portable, mon porte-monnaie, mon porte-feuille, des pièces de monnaie plus encombrantes qu'autre chose que j'essaye tant bien que mal de refiler aux vendeurs désagréables, des paquets de chewing-gums vides, un rouge à lèvres marron, un gloss transparent, un baume réparateur, un mascara, et autres accessoires de maquillage. Occasionnellement, on peut y trouver des affaires plus ou moins insolites, comme une cuillère à café, un feutre sans bouchon, un pion de Monopoly, un briquet en forme de poumon - qu'un ex m'avait offert - ou un jeu de mikado. ▬ Ce qui se cache sous votre lit :Je n'ai jamais pensé à en faire l'inventaire. Je suppose simplement qu'il ne se cache pas sous mon lit un grand nombre de choses. Peut-être un paquet de mouchoir, souvenir de mes journées passées au lit enrhumée, de la poussière très certainement, et éventuellement quelques cigarettes. Ne vous méprenez, je ne suis pas une malpropre, je m'efforce de nettoyer ce qu'il y a sous mon matelas dès que je sens que le temps est venu de le faire. ▬ Ce qui vous séduit chez l'autre :Le désintérêt. Je supporte tellement mal qu'un homme puisse être indifférent à mon égard que je me sens immédiatement attirée par lui. Je ne peux pas concevoir qu'un homme ne pose pas ses yeux sur moi, ou ne serait-ce que sur mon décolleté, quand je passe près de lui. Cela devient pour moi un enjeu colossal : capter l'attention de ma proie. Une deuxième chose, un homme qui se parfume me fait littéralement fondre. Sentir l'odeur d'un inconnu en le frôlant dans le métro, à la caisse du supermarché, en déposant un baiser sur sa joue... Sérieusement, quelle femme peut oser affirmer qu'elle est imperturbable face à une fragrance masculine ? ▬ Ce qui vous rend hystérique :Je n'aime absoluement pas quand je regarde certains programmes télé où le public applaudit à tout va. Les exemples ne manquent pas, entre la vieille peau qui pensent qu'avoir trois petits-enfants est un exploit, le mec qui se croit drôle en racontant une anecdote salace sur son ex-petite amie, la petite fille qui fait 1m10 les bras levés et qui pense qu'elle est déjà une femme, etc. Le pire, ce sont les pantins qui affichent des sourires béats en tapant dans leurs mains. D'accord, c'est le chauffeur de salles qui l'exige, mais peu importe, ces moments me font zapper et déblatérer un petit moment sur la stupidité de certains.
III • RELATIONS.
▬ Avec votre famille :J'entretiens une bonne relation avec ma famille. Mon père, Peter Dukesbury, et ma mère, Alexia Reilly-Dukesbury, exercent tous deux une profession dans la médecine; Papa est dentiste et Maman est ophtalmologue. J'ai un grand frère, Adrian, pour qui j'ai une affection toute particulière. Il est actuellement en recherche d'un emploi, venant de terminer des études de droit. Si nous sommes aujourd'hui une famille soudée limite cliché telle la série américaine "7 à la maison", ça n'a pas toujours été le cas. Notre foyer a connu des périodes de crise importantes, durant mon enfance. Entre les disputes des parents, la décadence de mon frère à l'adolescence, et les histoires du passé qui resurgissaient subitement, l'environnement était bien distinct. Je ne préfère pas entrer dans les détails, ni même expliquer les raisons de mon silence à ce sujet. La période a déjà été bien assez douloureuse pour ne pas avoir à en parler maintenant. ▬ Avec vos voisins :Malgré ma folie quotidienne du matin, mes voisins semblent m'apprécier, et je le leur rends rien. Je peux dire de la majorité que ce sont des gens sympathiques. Quelques personnes sont des exceptions, bien évidemment. Je peux vous citer Mr Branford, un être prêt à tout pour pourrir les journées des personnes heureuses. Il a tellement peu à faire qu'il passe son temps à épier les moindres faits et gestes de chacun pour en tirer des conclusions hâtives. Il doit être âgé de soixante ans, d'après mes estimations. Il n'a pas d'épouse, et tout le quartier affirme qu'il a toujours vécu seul. Pourquoi ça ne m'étonne pas ?
V • SITUATION.
▬ Connaissez-vous les Woody et/ou les Franklin ?Je ne connais pas de membres de ces deux familles. Il m'est arrivé d'en rencontrer, mais les discussions étaient toujours brèves. Je ne sais pas pourquoi, mais les Woody me paraissent plus charmants que les Franklin, peut-être parce qu'une partie de mon entourage n'a cesse de me répéter que les Franklin sont des personnages opportunistes, hautaines et insipides. Cela dit, ne les cotoyant pas assez pour faire mon propre jugement, je préfère ne pas me prononcer quant à leur comportement. ▬ Que pensez-vous de cette situation au Manoir ?Comme beaucoup d'histoires d'héritage important, celle qui oppose les Woody aux Franklin me semble des plus complexes. Je ne me permettrai pas de leur donner un quelconque conseil, mais je pense que ça ne pourra pas durer comme ça éternellement. Ce n'est pas en procédant comme ils le font qu'ils y trouveront leurs comptes. Cependant, si j'avais été le légateur, j'aurais donné à mes enfants le Manoir, et non à un amant. La première chose qui m'a sauté aux yeux dans l'histoire a justement été le choix de Belaney Woody. Il me parait relativement étrange de privilégier sa maîtresse à sa descendance. C'est d'ailleurs de là que vient le problème; si une décision plus adroite avait été faite dès le départ, il n'y aurait pas eu de problèmes, du moins, pas aussi considérables. Mais cela ne me concerne pas, et à vrai dire, je n'aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. Je souhaite simplement aux deux familles que l'affaire se règle au plus vite, en espérant que ça n'affectera pas de plus bel les relations chaotiques qu'elles entretiennent.
VI • JOUEUR.
▬ Pseudo : No pseudo. ▬ Âge : ▬ Avatar : Mary-Elizabeth Winstead. ▬ Commentaires : Très très trèèèès beau forum. ▬ Code :
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Dernière édition par Jude Dukesbury le Jeu 30 Juil - 18:01, édité 15 fois
Jude était allongée sur le ventre, ses jambes s'agitant lentement en l'air. Elle lisait le Cosmopolitan, l'un des nombreux magazines auxquels elle était abonnée. En effet, elle était une amatrice de revues. Chaque mois, il lui en passait un nombre considérable entre les mains ; à propos de littérature, de mode, d'actualité, de psychologie, de musique, de cinéma... Seuls les hebdomadaires peoples l'ennuyaient. Elle ne comprenait pas comment le quotidien des célébrités pouvait intéresser. Savoir qu'Angelina Jolie et Brad Pitt étaient au bord de la rupture, que Lindsay Lohan s'affichait aux côtés de Samantha Ranson, ou que les stars aussi avait des imperfections physiques impossibles à masquer l'été ne l'affectait guère. C'est pourquoi elle n'en avait plus feuilleté depuis ses quatorze ans, dans la salle d'attente d'un médecin généraliste. Alors que la jeune fille survolait un article traitant des joies d'un voyage au bout du monde, sa maman entrouvrit la porte de sa chambre, seuls sa tête et son buste étant visibles.
« Il y a quelqu'un à la porte pour toi, ma puce. » chuchota-t-elle.
Jude corna le magazine à la page où elle devait s'arrêter et se recoiffa rapidement devant le large miroir de l'entrée avant d'aller voir qui l'attendait. Quand elle vit qu'il s'agissait de Loan, elle cacha son désappointement en affichant un petit sourire. Elle s'approcha de son camarade et le salua sèchement malgré elle.
« Tu t'invites chez moi, maintenant ? » L'adolescente marqua une pause et poursuivit. « On a eu une discussion assez douloureuse hier, ne m'oblige pas à recommencer, tu sais que ça me blesse tout autant que toi. »
« Je n'ai vraiment pas l'habitude de faire ça Dukesbury... »
« Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler par mon nom de famille ! » le coupa Jude. Son interlocuteur ignora sa remarque et reprit sa phrase comme si de rien n'était.
« Je n'ai vraiment pas l'habite de faire ça, Dukesbury... » Elle soupira et leva les yeux au ciel. « ...mais je ne peux pas m'en empêcher. Tu es différente. Je ne sais pas, il y a cette chose qui émane de toi. C'est infernal, ça m'étouffe. Je... Oui je suis ridicule. On se croirait dans une vulgaire sitcom. Ou une comédie romantique. Oh, ce n'est pas le sujet. Tout ce que je veux te faire comprendre, c'est que je voudrais simplement que tu m'accordes une deuxième chance. Une dernière, promis. » Ce que réclamait Loan était direct : un rendez-vous avec Jude. Cette dernière était par ailleurs flatée d'entendre ce qu'il ressentait pour elle, et, parallèlement, il l'agaçait profondément. Pour ne pas lui faire de peine, ou plutôt parce qu'il s'accrochait comme une sangsue et qu'il ne semblait pas avoir envie d'abandonner, Jude se résigna à l'idée de passer un moment avec lui. Après tout, cela ne lui ferait pas de mal et lui permettrait de sortir un peu aujourd'hui.
« Tu m'horripiles. C'est dingue. On ne peut décidemment pas se débarasser de toi. Bon, qu'est-ce que tu me proposes ? » répondit-elle en souriant. Elle restait toujours un poil acerbe dans ses propos, pour deux raisons : il ne fallait pas qu'il considère la partie gagnée, et parce qu'elle s'en amusait.
« Suis-moi, je connais un endroit qui risque fort de te plaire. » affirma Loan, fier de l'audace dont il avait fait preuve.
« Tu permets que je me prépare, avant ! Attends-moi ici, j'arrive. »
* * *
Lundi 18 Juillet 2 005.
« Ca va, elle n'était pas si nulle ma blague ! Si ? »
« ... »
« T'as décidé d'être détestable aujourd'hui, je ne vois pas autre chose. Insupportable. »
« Pardon ? Je n'ai pas bien entendu. »
Cela faisait une heure que l'ambiance était electrique. Malgré l'enthousiasme dont Loan faisait preuve, sa petite amie ne lui avait pas adressé le moindre regard. Son mutisme était totallement injustifié, pourtant. Loan ne comprenait pas. Il avait essayé de la faire parler, rire, réagir, mais elle n'avait pas bronché. En réalité, si elle se comportait de la sorte, c'était pour mieux le préparer à ce qu'elle devait lui annoncer : son désir de le quitter. Il était maladroit de procéder ainsi. Les deux amis restèrent assis côté à côte sur le canapé, attendant l'un et l'autre qu'une conversation débute. Après dix minutes de silence qu'ils virent passer comme vingt de plus, la jolie brune engagea une conversation. Il fallait qu'elle se jette à l'eau à un moment donné. Peut-être était-ce le bon.
« Ecoute, je veux que tu écoutes attentivement ce que j'ai à te dire. Ne me coupe pas pendant que je te parle, s'il te plait. Sache que mes sentiments n'ont rien à voir là-dedans. » déclara-t-elle sur un ton qui se voulait grave. Elle continua en lui expliquant les raisons de leur rupture : elle devait déménager à Birmingham dès le mois de septembre et savait qu'une relation à environ 160 kilomètres de distance, même si ladite distance n'était pas énorme, ne pouvait pas durer. A la fin de son discours, les deux amoureux s'embrassèrent une dernière fois et échangèrent un long regard qui évoquait plus encore que n'importe quel mot. Ils ne se sont pas revus depuis ce jour, s'étant promis de s'oublier au plus vite pour éviter de souffrir davantage. Le chagrin n'en demeura pas moins terrible. Loan et Jude mirent du temps à ranger dans un coin de leur mémoire les souvenirs qui leur rappelait la relation de quatre ans qu'ils avaient vécus. A présent, les souvenirs ne sont plus que des réminiscences.
Dernière édition par Jude Dukesbury le Jeu 30 Juil - 17:59, édité 19 fois
Erling Woody-Swanson THE DIRTY WEED ▬ Then, they call me hell, but that's not my name.
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