(D1) • hold your breathe -r-

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Au manoir, 17H, sois là. Clancy.

Ce message, Cat l’avait attendu le matin durant. Son téléphone portable à la main, elle avait eu le temps de se réveiller, de commander un petit déjeuné à la réception de l’hôtel, de fumer une cigarette ainsi que de glander un bon moment seule dans sa chambre avant de se décider à aller prendre une douche. Ce n’est qu’à ce moment là, lorsque son téléphone était dans la pièce d’à côté, qu’elle le reçu en fin. Entre temps, en ressortant de la salle de bain, sa commande était déjà dans la chambre. Lorsqu’elle se rendit enfin compte qu’elle avait un message, elle dû oublier qu’elle était toujours enroulée dans sa serviette et se précipita sur son téléphone. Sa serviette se retrouva par terre et elle nue comme un ver. C’est à cet instant précis, qu’en se redressant elle vit la porte de la chambre grande ouverte et le jeune homme d’à côté l’observant ahuri par cette scène. Cat se précipita de reprendre sa serviette et de se recouvrir. « Vous pourriez … fermer la porte .. ? Merci. ». Il s’exécuta immédiatement tout en continuant à la fixer de ses grands yeux confus… Par la suite, Cat afficha un sourire amusé avant d’enfin parcourir sa messagerie.

Plus tard dans la journée, elle se permit un petit tour dans la ville avec laquelle elle commençait à familiariser peu à peu. Elle fit le tour des boutiques, ne pu se retenir de faire quelques achats inintéressant, qu’il s’agisse d’un Jean coup de cœur, d’un boa rouge vif qu’elle n’aura sans doute jamais l’occasion de porter, ou de quelques sous-vêtements qui risquaient fort de plaire à un certain Clancy… Quand elle fut de retour dans sa chambre d’hôtel, l’horloge était déjà à 15H30. La jeune fille fit donc vite de se préparer avant de demander un taxi. Le temps qu’il n’arrive, elle avait déjà reçu un nouveau message de son homme la prévenant qu’il allait peut être être absent lorsqu’elle sera arrivée mais qu’elle devra l’attendre dans sa chambre. Cat en conclus qu’il n’y avait personne au manoir et donc qu’ils allaient pouvoir être tranquilles. Parfait.
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« Je me suis dite, autant ton retard profiterait à quelque chose » La porte du dressing venait tout juste de s’ouvrir sur une Catie entièrement dévêtu, debout face à cette porte, un sourire espiègle au visage, elle attendait impatiemment l’arrivée de Clancy. Rares avaient été les occasions où elle s’était retrouvée ainsi face à un homme, pourtant face à cet homme là en particulier, rien ne semblait la gêner, à défaut de la mésaventure de ce matin même qui d’ailleurs avait été sujette à cette situation. Elle avait cette impression de lui appartenir, comme si elle s’abandonnait à lui, comme si elle n’avait plus rien à cacher, qu’elle se livrait à lui comme elle était, sans aucun embarras, comme s’il connaissait chaque petite partie de son corps depuis toujours... Clancy lui, à la vue de ce portrait exaltant, sans sembler vouloir émettre une quelconque résistance à la tentation du diable, se précipita d’embrasser le corps mis à nu de la jeune blonde qui se tenait à ses côtés. Ses lèvres attisées effleurèrent fermement les lèvres pulpeuses de sa conjointe, ses mains se promenèrent tout au long de son corps tandis que celles de Catie s’occupaient à retirer le T-shirt de son amant. Elle se laissait faire comme à chaque fois, parce qu’avec lui plus que personne d’autre, ce contact la comblait à haut point, elle avait besoin de sentir ses mains caresser sa lisse chevelure, ses yeux plonger dans l’étincelle de l’autre, sentir son souffle sur son visages, redessiner ses traits du doigt… Elle aurait espéré pouvoir en profiter chaque jour de son existence.

Puis, il y eu ce bruit étouffé de l’autre côté de la porte. Arrêtée dans son élan, Cat dû se détacher de Clancy un instant tout en posant son doigt délicatement sur la bouche de celui-ci afin qu’il évite toute parole. Elle se concentra vivement et guetta chaque petit bruit durant quelques secondes, rien. Peut être qu’il ne s’agissait là que de son imagination et sa crainte que quelqu’un puisse les surprendre, mais chose était qu’elle était certaine d’avoir entendu quelqu’un entrer dans la chambre. « J’ai entendu du bruit … »