billie-ann downham ●● p o l a r i s ● done

II • HABITUDES.
Répondez à ces questions par des phrases, étoffez en plusieurs lignes.

▬ La première chose que vous faites le matin :
je me lève avant que le réveille sonne ( la majeur partie du temps ). C'est une sorte de jeu qui s'était instauré il y a des années, j'allais courir tôt le matin et je réussissais assez souvent à me lever, et surtout me réveiller avec le DRIING DRIING qui n'a d'autre but que de nous faire sursauter. Je dois dire que ça me met de bonne humeur de faire cela, je le suis beaucoup moins lorsque ce DRIING DRIING se fait entendre en plein sommeil. Vous l'aurez donc compris, avant j'allais courir lorsque je me levais; enfin, aujourd'hui, j'y vais encore, mais c'est différent, je me dois de faire attention.
▬ Le contenu de votre sac à main (F) / porte-feuille (M) :
Mon sac à main contient des choses utiles, comme des choses inutiles ( mais non, je ne me ballade pas avec un sèche cheveux dedans ). L'utile, c'est le porte-feuille, un stylo, des posts-it ( au cas où), tous les papiers nécessaires ( carte d'identité, permis, etc...), mes clés, mon téléphone ( portable évidemment ), quelques serviettes hygiéniques également ( je suis une fille enfin! ). Pour le non et moins nécessaire = cinq stylos de plus ( on est jamais trop prudent dirons-nous ), une tablette de chocolat, un paquet de bonbons, du chewing-gum ( pour le moral tout ça ), un livre ( toujours ), un bloc à croquis ( au cas où des idées me viendraient ), un gloss. v o u s . l' a u r e z . c o m p r i s . j' a i . u n . g r a n d. s a c.
▬ Ce qui se cache sous votre lit :
Alors sous mon lit se trouve une arbalette, on ne sait jamais si un intru venait à faire erruption! Bon sérieusement, sous mon lit, il y a une vieille boîte avec des photographies, également plus anciennes dedans. Sinon, il n'y a rien, je n'aime pas franchement qu'il y est beaucoup de chose en dessous, j'aime quand c'est rangé. Je suis plutôt maniaque depuis quelques temps.
▬ Ce qui vous séduit chez l'autre :
Chez l'autre? les yeux et les mains. Enfin, je suppose que c'est à un niveau plus caractériel que la question est posée. Ce qui me séduit est qu'il est de l'humour, me faisant rire évidemment, mais qu'il sache être sérieux quand c'est nécessaire, l'écoute entre aussi en jeu, ou savoir ne pas parler, laisser le silence poser quand on sait que l'autre en a besoin. Quelqu'un de drôle, doux, impulsif, et qui aime décourvrir et faire découvrir des endroits magnifiques à toutes ses chances avec moi, mais je dois dire, que tout ceci n'est que supposition, on ne sait jamais qui on pourrait aimer demain.
▬ Ce qui vous rend hystérique :
Les crissements de chaussures sur le sol, et les couinements de chaussures aussi. Je n'ai aucune idée de pourquoi mais ce bruit m'énerve au plus haut point, je ne le supporte pas. Un peu plus et je pourrais aller retirer les chaussures de la personne en question, donc dans ces cas-là, il vaut mieux que j'ai mon baladeur cassette (oui je suis toujours aux vieilles cassettes, mais je commence à me mettre à la nouvelle technologie pour la musique, c'est juste que j'adore la musique sur ces casettes, je n'y peut rien) avec moi pour ne pas l'entendre, ou alors me boucher les oreilles. Enfin, vous êtes prévenus, faîtes attention à vos chaussures.


III • RELATIONS.
Un minimum de dix lignes est demandé pour l'ensemble de ces deux questions.

▬ Avec votre famille :
Je dois dire que de ce côté-là, j'ai été assez chanceuse de ce côté-là. Ma famille a toujours été unie bien que je ne sois quand même pas si proche de mes parents, ils m'ont toujours soutenue et je les en remercie. Par contre, je dois dire que mes deux frères ( l'aîné et le cadet ) sont de vrais emmerdeurs ( excusez le terme ), mais je les adore! C'est en parti grâce à eux que je suis ce que je suis parce qu'il faut dire que rivaliser avec eux et leurs blagues, ça forge le caractère. & malgré nos prises de becs, tout cela n'est qu'un jeu ( enfin pas toujours ) qui nous amène toujours ou presque à un éclat de rire général - et une vengeance possible.
▬ Avec vos voisins :
Mes voisins, je dois dire que nos relations se limitent en général à bonjour, bonsoir, vous allez bien?, bonne soirée ... que les banalités. Je n'ai jamais pris vraiment le temps de les connaitre, trop pressée, ou parce que je n'avais pas envie. Certains événements de ma vie ont fait que je m'attache beaucoup moins aux personnes qui m'entourent, alors que la plupart de ceux qui l'aurait vécu en aurait profiter pour vivre à fond. Ce n'est pas mon cas et c'est pourquoi mes voisins me connaissent à peine autant que moi je les connais peu. Logique en fait. C'est seulement à partir d'aujourd'hui que je commence à aller plus vers eux. Mais il y a eu une famille, ou plutôt une petite fille avec laquelle je jouais de temps en temps peu après mon arrivée, mais elle a déménagé ensuite.

« today is my birthday ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ année mille neuf cent quatre-vingt-quinze ( 8 ans ) ● lieu dallas, texas, usa spooky_window cher journal, 15 juin 1993 :: 14h. aujourd'hui, j'ai huit ans. On a fait une fête d'anniversaire costumée et j'ai eu le droit a une belle robe blanche et des ailes d'ange. Toute la famille m'a dit que j'étais très jolie dans ce costume et tous les costumes des autres étaient très beau aussi! Mon grand frère, Hallan, lui, il portait un costume de gens du moyen-âge, un genre de soldat et Neals, mon petit frère, lui portait un costume de pirate ( à cette époque, Hallan et Neals avaient respectivement douze et six ans ). La fête n'est d'ailleurs pas encore terminée puisqu'il n'est que quatorze heure, mes amis ne vont pas tarder à arriver alors je ferais bien de te laisser pour aller les accueillir. On va bien s'amuser, j'ai fait un gâteau avec ma maman et on a organiser des jeux. Oh, ça sonne, à plus tard. ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀

je relisais mon journal intime que j'avais retrouvé dans de vieux cartons toujours fermés depuis mon déménagement à Birmingham il y a de cela bientôt trois ans. Tout était resté emballé, c'était le souvenir d'une autre vie, et je n'étais sans doute pas prête à tout revivre, mais il était temps pour moi. Les souvenirs me reviennent à la lecture de ces pages d'écriture de petite fille qui faisait de son mieux pour bien écrire, mais je dois avouer que c'est tout de même assez brouillon... Je crois bien d'ailleurs, que la robe en question est dans un de ces cartons également, et les ailes qui vont avec ne doivent plus être de ce monde je crois bien, elles sont mortes le jour de cet anniversaire. Laissez-moi vous dire comment.
C'était la fin de la soirée et je m'étais amusée comme une petite folle et j'avais participé à tous les jeux, que ce soit la course dans les sacs à patates, la construction d'une cabane, la course sans sac ( que j'avais gagné, ce n'est pas pour rien que j'ai fait des championnats de courses d'athlétisme ) etc... Tout le monde partait petit à petit et il y avait cet arbre, ce sublime grand arbre dans notre jardin :: une énorme saule. Et à huit ans, qu'a-t-on tendance à faire? Suivre son grand frère? oui légèrement. Et quand on le voit monter à la corde accrochée à l'arbre, et bien on fait pareil et on monte. Remarquant que je le suivait, je me rappelle qu'Hallan avait commencé à me crier dessus parce que c'était dangereux et vu que j'étais très têtue, il ne put pas m'empêcher de monter et se vit même obligé de me donner un coup de main pour que le pire n'arrive pas. Et me voilà qui surplombait tout le jardin, et avec des ailes en plus, un vrai petit oiseau. Et c'est là, que nos parents ont commencé à nous chercher.

- « Hallan! Billie! Où êtes-vous?
- Répondez les enfants! »

Bien évidemment, ils savaient parfaitement où nous nous trouvions, mais à l'époque, je ne savais pas cela et du coup, toute cette recherche - puisqu'ils regardaient un peu partout - me faisait rire. Et mon frère qui n'arrêtait pas de me dire « chuuuuuut » ; c'est très discret, tout à fait. Après une dizaine de minutes, ils se décidèrent tout de même à nous faire savoir qu'ils savaient où nous nous trouvions. Et je devais être la première à descendre = honneur aux plus jeunes et aux femmes, j'avais tout contre moi. Donc hop, on prend la corde et on arrive en bas où papa nous rattrape. Mes ailes sont tombées, et Hal étant très délicat lorsqu'il descend par cette corde = il y va à toute vitesse; se retrouve avec les pieds dessus et moi, je tombe à la renverse étant partie pour les récupérer. Petit détails en effet, j'étais en dessous quand il a attéri, ce qui entraine une projection sur le sol et une petite foulure au poignet. C'est à partir de ce jour que je suis devenue, dirons-nous, un genre de casse-cou super élaboré et c'est après ce jour que je suis devenue un as pour monter dans les arbres.
Vous imagniez bien la suite =

Citation :

Les parents accourèrent près de moi.

- « Billie! est-ce que ça va?
- j'ai un peu mal au poignet.
- Oh ma chérie! Montre-moi ça. » ( oui petite précision, maman est infirmière. )

Mon frère était en train de se confondre en excuses, il ne l'avait pas vue, oui parce qu'évidemment, on regarde le ciel quand on descend - tout à fait logique. En fait, il n'avait pas réussi à s'arrêter à temps pour me rater et avait de ce fait entraîné ma foullure et le démembrement de mes ailes blanches. Mais je ne pleurais pas, bien que ça fasse mal, enfin, je ne pleurais pas vraiment, deux-trois larmes de temps en temps. Et maman m'avait dit =

- « Tu es très courageuse ma puce, c'est bien.
- C'est vrai?... aïe.
- Evidemment que c'est vrai, sinon, je ne te le dirais pas. »

J'eus droit à un petit tour à l'hôpital et à un bandage ce jour-là.

Malgré cela, ce fut un des plus heureux anniversaire de ma vie, tous unis. Il est vrai que nous nous serrons toujours les coudes, une famille soudée, c'est ce que nous étions malgré les chamailleries entre frères et soeurs, mais elles sont inévitables, c'est pour mieux se révconcilier ensuite.

mummy - daddy - me

« accidents can change lifes ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ année deux milles six ( 20 ans ) ● lieu galway, irlande ‟ hier, dans la soirée, un accident s'est produit au carrefour de Father Griffin Road et Claddagh Quay. Une voiture, ayant deux passagers, est entrée en collision avec une moto, un mort est à déplorer dans le véhicule, un jeune homme de 19 ans. Pour les autres, nous n'avons pas encore beaucoup d'information, mais il semble que la jeune femme de la moto et le conducteur de la voiture s'en sorte. D'après les médecins, la jeune femme a eu de la chance de ne pas se briser le coup. (...) Affaire à suivre. ▀ coupure du journal local de galway du 15 juin 2006 tout s'est donc produit le jour avant que cet article ne paraîsse. Pour être exact, le mercredi 14 juin 2006 à 20h environ. La fille sur la moto, c'est moi :: Billie-ann jane Downham, 20 ans, enfin, on peut quasiment dire 21 ans. Demain, c'est mon anniversaire, je vais avoir l'âge vraiment adulte dans tout les pays de notre planète bleue, c'est pourquoi ce soir, je rentre chez moi pour dîner avec quelques amis, je travaillais encore jusqu'à 19h et j'ai donc dû aller faire quelques courses ensuite. C'est au carrefour que je vois des lumières venir sur moi, tout se passe tellement vite que je n'ai pas vraiment le temps de réaliser tout ça. Je fais mon possible pour éviter cette voiture, mais ça n'est pas suffisant d'après le bruit sonore. Il fait extrêmement noir à présent, je crois entendre un lointain bruit d'alarme de voiture et ensuite de sirènes. Tout semble si froid, je grelotte, et je perds connaissance.

Deux jours plus tard...
je me réveille dans un endroit qui m'est totalement inconnu. Je suis allongée et tout autour et blanc. Tut... Tut... Tut... Ce bruit ne s'arrête pas, et au contraire s'accélèrent en même temps que la panique me prend. Un tuyau entre dans ma main droite, tout semble si bizarre, mais en me relevant légèrement je remarque que je suis dans une chambre d'hôpital et déjà une infirmière accoure, sans doute alarmée par le bruit de mes pulsations. Je voudrais me lerver mais je n'en ai même pas le temps que la femme en blanc me retienne.

- « Restez allongée mademoiselle. »

Et évidemment, pas moyen de riposter, je suis faible et j'ai la bouche complètement desséchée. J'entrevois mon reflet dans la fenêtre de cette chambre si froide & j'ai l'air d'un zombie. Il m'apparait que je suis blanche comme l'était Blanche-Neige, que j'ai des cernes rosées dignent de quelqu'un qui n'a pas dormi depuis des lustres et j'ai des bleus au niveau de mon menton. Pourtant je ne ressens aucune douleurs, je dois sans nul doute être shootée aux antalgiques. L'infirmière m'explique alors ce qui m'est arrivé, l'accident, et la chance que j'ai eu de m'en sortir. La soirée me revient alors un peu en mémoire mais je n'arrive pas à me souvenir qui était fautif ou si nous l'étions tout les deux. C'est alors que j'émis un son pour la première fois depuis deux jours, un murmure.

Citation :

- « qu'est-il arrivé aux passagers de l'autre véhicule?
- je vous demande pardon?
- qu'est-il arrivé aux passagers de l'autre véhicule?
- je ne crois pas que c'est le bon moment pour parler de cela.
- je ne pense pas que ce soit à vous d'en décidez alors VOUS ALLEZ ME LE DIRE BORDEL DE MER**
- le conducteur a servécu mais pas son fils.
- quel âge?
- dix-neuf ans.»

Je n'avais plus l'ombre d'une voix qui pouvait sortir de cette bouche qu'était la mienne. Après deux minutes, mademoiselle Finelly - nom que j'avais relevé sur son badge - comprit enfin qu'il serait mieux qu'elle sorte et me laisse seule. Je regardais le ciel visible de cette fenêtre qui me faisait me sentir enfermée, et une larme coula sur ma joue. Une chose était sûre pour moi, j'étais responsable de la mort de ce jeune homme dont j'étais à peine plus âgée... Je commençais à sentir une douleur non pas physique, mais mentale. Enfin, la physique ne tarda pas vraiment à suivre... Mon genou ne m'avait jamais fait aussi mal de ma vie et j'avais l'impression de ne plus sentir mon pied, et chaque respiration devenait quasiment insupportable.
Le médecin qui arriva m'expliqua que j'avais eu de la chance, mes blessures n'étaient pas trop grave = quelques cotes cassées, un genou qui aurait besoin de rééducation. Mon pied, je ne le sentais pas parce que la jambe avait été écrasée sous le poids de ma moto en plus de l'anesthésie, ce qui fesait que je ne le sentirais sans doute que dans un jour. Tout ça pour m'apprendre que je ne pourrais plus courir comme avant. J'avais déjà entamment ma carrière c'est vrai, mais elle n'était pas encore terminée jusqu'à ce soir-là. Il me fallait me trouver une autre orientation, mais comment la trouver quand votre plus grande passion vous est enlevée?
Et c'est donc peu de temps après que je m'envolais pour un nouveau chez moi et y continuerais ma rééducation, rester vivre à Galway m'étais impossible et c'est donc ici que je me suis retrouvée à Birmingham quelques mois plus tard.

V • SITUATION.
Un minimum de dix lignes est exigé pour l'ensemble de ces questions.

▬ Connaissez-vous les Woody et/ou les Franklin ?
Je connais ces personnes de noms, j'ai également pu en croiser quelques uns dans la rue ou au café, mais sinon, je dois dire qu'ils me sont un peu inconnus, même beaucoup. Je connais l'histoire qui les lient mais après je ne sais absolument rien d'eux, ils n'existeraient pas qu'il en serait de même. Cependant, tout ceci peu bien évidemment changer, j'aurais mainte occasion sans doute de me retrouver face à l'un d'entre eux, au manoir ou en ville. Petit détails, les Woody me sont tout de même plus connus que les Franklin, évidemment, ce sont ces derniers qui ont débarqué le plus tard dans notre ville Birmingham et j'en ai d'ailleurs retenue quelques noms comme Erling, Gloria et Clancy, les autres me reviendrait sans doute si on me les disait.
▬ Que pensez-vous de cette situation au Manoir ?
Je dois dire que c'est une situation qui peut être bien comme mauvaise. La cohabition peut leur permettre de se connaître et peut être - je dis bien peut être - s'apprécier plus qui ne le font aujourd'hui car ils sont envahis de haine et de colère, situation qui en général n'aboutit pas à des rapprochements, j'en sais quelque chose. Cependant, le fait qu'ils habitent ensemble les amène à devoir tout de même se respecter un minimum et peut être qu'à force ils prendrait vraiment la peine de se connaître et s'apprécier, mais ce n'est pas encore gagné.
L'autre possibilité, c'est qu'ils s'entretuent ( façon de parler ). Se faire les pires vacheries possibles peut tout à fait être envisageable, je pense d'ailleurs, que parfois, nous ne devrions pas être surpris d'entendre des cris ou des bruits de casse parvenir du manoir. Prions tout de même pour que la première hypothèse se passe plutôt que la deuxième, bien que celle-ci puisse être amusante un temps.