robyn ainsley • uc.

▬ La première chose que vous faites le matin : Je m’étire tout simplement. Je baille aussi, je marmonnes quelques mots incompréhensibles dont moi-même je n’en saisis le sens. En somme, je n’ai tout simplement pas envie de me lever. J’aime beaucoup rester allongée dans mon lit le matin, les chants des oiseaux arrivent jusqu’à moi, et je me sens bien. Malheureusement, ce moment ne dure guère longtemps puisque la réalité me rattrape. J’ai pour habitude de prendre une douche bien fraîche pour me remettre les idées en place, et parfaitement bien me réveiller, chose impossible sans douche, ou presque.
▬ Le contenu de votre sac à main (F) / porte-feuille (M) : Mon sac ne renferme malheureusement pas la caverne d’Ali Baba, comme beaucoup de filles de mon âge. Vous n’y trouverez ni maquillage, car, sachez, que je ne me maquille jamais, je préfère rester au naturel quoiqu’il arrive, ni même clé de voiture –il faudrait pour cela avoir son permis, ce qui n’est guère mon cas, et tant mieux- et encore moins de photos de mon petit ami –je n’en ai pas, ah ah. Un portefeuille, une carte de crédit que je ne fais pas si souvent que cela fumait, un livre pour les moments d’attente dans les transports par exemple, des lunettes de soleil lorsque celui-ci pointe le bout de son nez, sont en autre ce que renferme mon sac à main.
▬ Ce qui se cache sous votre lit : Un monstre. Du genre à dévorer les enfants tout crus lorsque ces derniers s’endorment. Traumatisée, je suis traumatisée. *rires * Plus sérieusement, bien que mes camarades de classe s’amusaient à raconter ces bêtises là, il n’y a jamais rien eu sous mon lit. Encore maintenant, il est rare qu’un objet y finisse.
▬ Ce qui vous séduit chez l'autre : Leur sens de l'humour avant tout. J'aime rire, j'aime profiter de la vie, je n'en perd pas une seule seconde. Il m'est impensable que l'autre n'ait pas d'humour. Ce n'est peut-être pas grand chose, mais je pense que c'est la base de la complicité entre deux personnes. C'est en riant ensemble que l'on tisse des liens et que l'on sympathise avec des personnes. Alors, partager un simple et doux moment de complicité, où deux regards se croisent, un éclat de rire fuse, puis un second, les têtes s'inclinent en arrière, et les rires cristallins s'échappent des deux gorges en fusion... Ceci est un paroxysme de bonheur, un paroxysme d'attirance pour moi. Je rajouterais que les longs regards langoureux ne me laissent pas indifférente. Et la possibilité de l'interdit, comme avec mon cher cousin, par exemple.
▬ Ce qui vous rend hystérique : Que l'on empiète sur ma vie privée. Je suis quelqu'un de très introvertie bien que sociable. On me juge à tord secrète, ce qui est simplement une conséquence de ma distance envers les gens. Je ne supporte pas les personnes qui veulent se livrer entièrement à l'autre, et puis ceci n'est qu'un mensonge. On ne peut PAS se livrer totalement à quelqu'un d'autre. Chacun conserve sa partie de mystère, ses secrets, ses cadavres dans son placard. Et moi, je souhaite en conserver chaque partie pour moi SEULE. Alors les questions trop pressantes, les investigations, les regards curieux et les curiosités avides s'insupportent. Et peuvent me rendre hystérique, complètement hystérique.